dimanche 12 novembre 2023

Prix Goncourt 2023

Le prix Goncourt 2023 récompense Jean-Baptiste Andrea pour « Veiller sur elle »

L’écrivain, né en 1971, est distingué pour son quatrième roman, déjà salué par le prix du roman Fnac.


Le Goncourt vient couronner l’œuvre littéraire de Jean-Baptiste Andrea, né en 1971, par ailleurs réalisateur et scénariste. Il est l’auteur, avant Veiller sur elle, de trois romans publiés à L’Iconoclaste, salués par de nombreux prix. Des épopées intimes, qui se singularisent par leur lyrisme rocambolesque et des héros en déshérence dont l’enfance brisée, narrée avec un réalisme à la Jules Vallès ou Jules Renard, se réinvente en errance, en création artistique ou en aventure extrême, seule véritable appartenance. 

   "Veiller sur elle" C'est l'histoire d'une rencontre qui n'aurait jamais dû avoir lieu, au début du XXe siècle. D'un côté, Mimo, jeune garçon nain né dans la pauvreté et doué pour la sculpture ; de l'autre Viola, fille d'une grande famille qui a passé son enfance à l'ombre d'un palais génois. Au premier regard, ils se promettent de ne jamais se quitter. Un récit d'art et d'amour, dans une Italie qui commence à basculer dans le fascisme.






Volià un etrait du roman:

"Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains.

Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d'une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l'ombre d'un palais génois. Mais elle a trop d'ambition pour se résigner à la place qu'on lui assigne.
Ces deux-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter. Viola et Mimo ne peuvent ni vivre ensemble, ni rester longtemps loin de l'autre. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l'Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s'il doit perdre Viola ?"

Et aussi en audio:

Ici vous pouvez lire ce début du roman:
 

D'autres romans de cet auteur:

Vallée de l’Asse. Provence. Été 1965. Il vit dans une station-service avec ses vieux parents. Les voitures qui passent sont rares. Shell ne va plus à l’école. Il est différent. Un jour, il décide de partir. Pour aller à la guerre et prouver qu’il est un homme.
Mais sur le plateau qui surplombe la vallée, nulle guerre ne sévit. Seuls se déploient le silence et les odeurs du maquis. Et une fille, comme un souffle, qui apparaît devant lui. Avec elle, tout s’invente et l’impossible devient vrai. Il lui obéit comme on se jette du haut d’une falaise. Par amour. Par jeu. Et désir d’absolu. Ma reine est une ode à la liberté, à l’imaginaire, à la différence. 
                                                                                                                                        C'est une histoire d'orphelin et d'amour. Celle d'un vieil homme qui joue divinement du Beethoven sur les pianos publics. Il se fait appeler Joe, pour Joseph. On le croise un jour dans une gare, un autre dans un aéroport. Il gâche son talent de concertiste au milieu des voyageurs indifférents. Il attend.
Mais qui, et pourquoi ?



En 1954, dans un village de montagne entre la France et l'Italie, Stan, un paléontologue bientôt à la retraite, convoque Umberto et Peter, deux autres scientifiques, auxquels il propose de le rejoindre pour réaliser le rêve qui l'obsède : retrouver le squelette d'un supposé dinosaure pris dans la glace.
Mais cette quête initiale se transforme au cours de l'ascension en une expérience inattendue.







"Le médium importe peu. Un musicien, un sculpteur, un peintre font exactement le même métier"

Jean Baptiste Andrea


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