vendredi 10 mai 2024

Les valises des exilés

 Les élèves de 4º de ESO ont étudié en Histoire  la Guerre Civile d´Espagne et la situation des exilés qui devaient abandonner notre pays pour aller surtout en France.

Ils devaient penser à un métier: paysans, menuisier, cuisinier, artiste, avocat, artisan, commerçant, ouvrier  à l’usine... penser au profil de la personne choisie pour après imaginer leurs vies.

Ils ont fait une valise où ils devaient mettre les objets nécesaires pour ce voyage: vieux documents, photos de famille, documents d´identité et adresses, des aliments, des vêtements pour se protéger du froid, de l´argent (pesetas) ...

L´objectif, c´était de construire le récit d´un(e) exilé(e) et voir le contexte de l´exil de la Guerre Civile d´Espagne. 








                        D´autre part , ils ont vu la situation des exilés d´aujourd´hui

La valise comme métaphore
La notion de valise est souvent associée à quelque chose de lourd, portée par le voyageur. Il la porte de loin, et il est difficile de s’en débarrasser.
La valise est un appendice, un objet, un espace et nous pourrions même dire un lieu dans lequel nous déposons des objets. Des outils dont nous aurons besoin. La valise sert à nous outiller, elle est contenant d’un contenu nécessaire, indispensable, fondamental au déplacement qui est à réaliser.
Image par Wolfgang Eckert de Pixabay
Trois caractéristiques sont indispensables pour penser la valise, nous pourrions les appeler les trois « C », la valise est à la fois : contextuelle, composite et co-construite.
Contextuelle:  parce qu’elle s’adapte à l’occasion, au type de déplacement, au projet de ce voyage.

Composite: Une valise est un assemblage, un mélange, une composition toujours unique d’éléments et d’objets qui racontent des histoires. Les motivations du départ déterminent sa composition.

Co-construite: On n’est jamais seul quand on fait sa valise, quelques fois la présence de l’autre est physique, matérielle et à d’autres moments cette compagnie est intériorisée.





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